Motivations et Parcours

Motivations

Me voilà fraîchement débarqué en Normandie, non pas parce que j’ai raté ma vie à Paris, mais parce que j’ai décidé de la réussir ailleurs (et aussi pour rejoindre ma famille).

Aujourd’hui, je cherche un CDI dans la région ou un job en full télétravail — parce que faire des allers-retours à Paris toutes les semaines, c’est sympa cinq minutes ... mais mon portefeuille et ma santé mentale ont demandé le divorce.

Au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler dans plus d’une vingtaine de structures différentes — en cumulant stages, jobs d’été, emplois étudiants, postes alimentaires et expériences liées à mon métier. Bref, je sais m’intégrer, apprendre vite, et m’adapter à toutes les ambiances, même si on mange du poisson à la cantine.

Curieux et motivé (voire un peu geek sur les bords), je suis prêt à monter en compétences sur tout ce que vous jugerez utile. En front-end web, je suis déjà opérationnel. En back, j’ai pas eu l’occasion de briller de manière professionnelle, mais ça me démange.
Je suis également très intéressé par la cybersécurité, un domaine dans lequel j’aimerais me former et monter en compétences.

Et comme on me demande souvent mes prétentions salariales : ni la lune, ni le SMIC — disons autour de 35 000 € annuels. Un prix raisonnable pour un développeur motivé, avec de l'expérience et globalement bien élevé.

Parcours

À la base, moi, je voulais bosser dans la biologie. J’ai même eu un BTS ABM (Analyse de Biologie Médicale) avec de grandes ambitions de laboratoire, de blouse blanche, et de pipettes. Mais les stages m’ont ramené sur Terre : la réalité du terrain n’avait rien à voir avec mes rêves de labo en mode "les Experts" et l’Éducation nationale n’a jamais su me dire comment on devenait biologiste (spoiler alerte : je pense qu'ils ne savent vraiment pas !)

Alors j’ai tenté un virage serré : kinésithérapeute. Pourquoi ? Parce qu'apparemment, je masse bien (véridique). Mais comme tous les concours étaient déjà bouclés, je me suis inscrit en bio à la fac d’Orléans, où les six premiers pouvaient accéder à la formation kiné et avec mon BTS, ça semblait être formalité. J’étais motivé, confiant, mais probablement trop détendu. Résultat ? Échec total aux examens semestriels.
La raison ? D’après mon prof principal : mes copies étaient trop longues, trop scolaires, trop rédigées. Les correcteurs, submergés, ne les ont même pas lues. Voilà. Je me suis fait ghoster par des correcteurs qui m'ont laissé en vu sans même m'avoir lu. Véridique.

Un peu vexé (et surtout très dégoûté), j’ai quitté la fac et fait de l’intérim. Et c’est à ce moment là que l’informatique m’a trouvé. Un jour, j’ai accompagné des amis à une journée portes ouvertes dans une école qui propose un cursus de montage vidéo. J'adore ! Je m’inscris direct depuis Post-Bac (ancien Parcoursup). Je vise aussi, entre autre, une école qui promet de prioriser ceux qui viennent aux journées portes ouvertes et d’intégration. J’y vais. J’y crois. Et ... rien. Ce que je ne savais pas : les étudiants en réorientation ne sont pas prioritaires.

En seconde session, j’ai trouvé le DEUST Webmaster et Métiers de l’Internet de l’université de Limoges. Formation à distance, peu encadrée techniquement, beaucoup d’autonomie (comprendre : débrouille-toi mon gars, Google est ton ami), mais avec un très bon accompagnement pour les stages (rendons à César ce qui est à César). À la sortie, j’avais des bases ... mais pas de quoi coder un site entier. On était plus des “web-apprentis” que des développeurs.

C’est ce qui m’a poussé à approfondir mes connaissances avec une formation professionnalisante : la 3WAcademy. Là, c’est du sérieux. Si tu tiens le rythme, t’apprends à coder un vrai site. C’est sincèrement la meilleure formation que j’ai suivie.

Je suis prêt, confiant, je cherche du taf ... et là, nouvelle claque. Les recruteurs veulent des juniors avec plus de 5 ans d’expérience (oui, oui). Alors je bosse en intérim, je passe par le McDo (les frites, pas la gloire), tout en continuant à chercher une boîte qui me donne ma chance.

C’est là que je découvre l’alternance. L’école IEF2I m’aide à trouver une entreprise. Je décroche un poste, je reprends une formation bac+4, j’avance enfin après 3 bac+2 ! On me promet un CDI à la fin. Résultat : un CDD. Puis un renouvellement ... Quant au salaire, on est plus proche du ticket resto que du ticket de caisse. Bref !

Et là, Webnet me démarche. CDI, salaire correct, avantages (ne manque que la voiture de fonction). J’hésite un peu, mon ancien employeur m’a fait confiance, mais bon ... j’ai une carrière à construire alors, j’accepte !

Puis est venu le déménagement. Webnet m’a demandé de revenir chaque semaine sur Paris. Moi, je veux éviter les heures de train, les valises et la SNCF. Nous avons donc pris la décision, d’un commun accord, de nous séparer.

Et me revoilà, dispo, motivé, expérimenté, et prêt à écrire une nouvelle ligne à mon CV (ou une nouvelle page, soyons fous !).